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mémoire de la rive droite bordelaise
6 février 2024

passage à niveau de la benauge

 

carte postale sépia passage à niveau benauge

J'ai récupéré la photo ci-dessus sur le site de mes amis Bastidiens. Une voie ferrée nous séparait, mais sur la photo c'est Floirac que l'on voit, avec la colline tout au bout du cours Gambetta. Quand je dis Floirac, c'est partagé. A gauche de la photo (et du cours) c'est Cenon, à droite c'est Floirac. La photo a été prise coté bordeaux-Bastide, rue de la Benauge, à quelques encablures du passage à niveau et de la gare du même nom. 

gare de la benauge coté Bordeaux-Bastide

On peut voir sur cette photo la façade de la Gare de la Benauge à cette même époque. C'était là, que bien plus tard, le terminus du 5 que j’ai connu dans les années cinquante avait été mis en service avant d'être déplacé pour rallonger la ligne.  

montage sépia article passage à niveau Benauge

 La gare de la Benauge qui avait été mise en service en 1891 voit son activité décliner avec l’ouverture du pont Saint jean qui entraine la fermeture du passage à niveau de la Benauge dans les années soixante-dix. Un passage piéton (et aussi vélo moto) souterrain qu’on surnommait « coupe-gorge» en raison de sa dangerosité reliait le cours Gambetta de Floirac-Cenon au centre commercial de la Benauge. La gare ferme définitivement en 2007 et est remplacée par la nouvelle halte ferroviaire de Cenon située avenue Jean Jaurès à environ deux kilomètres au nord en direction de Paris.L'ensemble des installations de la gare de la Benauge sont détruits fin juin 2011 pour permettre l'élargissement à quatre voies de la ligne ferroviaire à grande vitesse. 

 

Témoignage de Guy Busquets

« … lors de mon adolescence j’ai côtoyé la gare de la Benauge au quotidien sans jamais l’utiliser. Impossible de ne pas l’apercevoir quand je traversais le passage obligé de la barrière du même nom pour rejoindre l’arrêt du cinq, première étape de mon périple aller (et retour 12 heures plus tard dans l’autre sens) pour me rendre quai de Bacalan où je faisais mon apprentissage. Dans la nuit du petit matin je ne pouvais m’empêcher de jeter un coup d’œil des deux côtés de la voie car le bus ne m’attendait pas et la barrière était plus souvent fermée qu’ouverte. Un risque au quotidien qui faisait partie de la norme. Excepté quelques mémés, tout le monde, bravait le train qui comme l’indiquait le panneau pouvait en cacher un autre. Il y a eu néanmoins quelques drames. Très peu au vu du nombre de personnes qui l’ont traversé durant un siècle ... » 

micheline barrière de la Benauge sépia

 

 

 

 

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